« Du calme, ma fille. Tranquille, prends ton temps. Rien ne presse. Tu as la vie devant toi. »
Voilà tout ce que je ne me dis pas, ce que je n’arrive pas à envisager et encore moins à mettre en place. Je cours, je cavale à 100 à l’heure quand j’aurais besoin de douceur et de sérénité. Je ne peux m’empêcher d’élaborer des tas de projets que je veux mettre à exécution immédiatement. Impatience maladive. Pourtant c’est bien de ça dont j’aurais besoin, de la patience. Calme et attente, ma fille. Tu as toujours voulu brûler les étapes, et cette chienne de maladie t’a rattrapée. Désormais, tu ne peux plus courir, même si tu le souhaites encore ardemment. Dorénavant, le rythme devra être ralenti. Patience, ma fille.